Dans le but de poursuivre l’accompagnement du groupe de collectrices des PFNL formés depuis le mois de Juillet 2021, notre descente sur le terrain ce mois consistait à aller auprès de ce groupe pour évaluer les activités réalisez par les bénéficiaires depuis qu’ils ont reçu la formation PBS.
Pour cette descente le village Elot a été choisi et cette mission a eu lieu le 23 Juin 2023.
I. Objectif de la mission
Cette première descente comptant pour un accompagnement des groupes formés en PBS mangue sauvage et djansang a pour but d’évaluer les activités entreprises après la formation en salle et surtout la mise en œuvre des engagements retenus lors des formations sur les fiches de preuves de mise en œuvre.
II. Méthodologie :
a) Organisation du travail
Après la validation de la planification et la récupération des supports de cette activité de suivi-post formation au niveau de la GIZ, des contacts téléphoniques ont été réalisés avec le point focal, pour la diffusion de date et le lieu de la rencontre aux autres membres qui ont été formés.
b) Méthode d’apprentissage
Etant donné que notre cible est pour l’essentiel constituée d’adultes, la méthode d’apprentissage utilisée est l’andragogie fondée sur les échanges mutuels entre les participants qui ont chacun des connaissances.
III. Déroulement de la mission
La séance de travail avec les communautés a commencé à 15h30 au hangar du point focal de l’association Active en la personne de Stéphane Armand BILOCK (670150151)
Etait présent à cette séance, 11 participants soit 04 femmes et 07 hommes. Et sur les 11 présent, seulement 05 étaient présent sur 20 qui ont reçu la formation.
Les collecteurs de ce village avaient reçu la formation en salle du PBS du 04 au 06 Juillet 2021 dans le salon du point focal. 20 personnes ont participé dont 14 hommes et 06 femmes. La quasi-totalité des participants avaient jugé satisfaisant la formation et se sont engagés sur les points suivant :
- Constituer un groupe de collectrices et transformatrices de PFNL
- Collecte et transformation améliorée du djansang et la mangue sauvage en huile
En ce qui concerne la réalisation de ces engagements, aucun n’a été mis en pratique par les bénéficiaires de la formation PBS, il existe une association surnommée Active avec 23 membres donc 04 nouveau et 19 anciens. Il n’existe pas encore de travail en groupe, chacune d’elle collecte et vend individuellement et personne ne transforme en huile.
Toutefois les femmes ou les hommes qui font la collecte notamment de le Djansang commercialisent et utilisent cette argent pour résoudre les problèmes familiaux.
A/ APPLICATION DU SAVOIR FAIRE
En administrant le questionnaire, nous avons constaté qu’aucune femme s’intéressait à l’activité de transformation. L’exploitation des PFNL est pour les membres du village Elot une activité résiduelle, pour eux ce n’est pas considéré comme une activité génératrice de revenus.
Le travail en groupe est quasiment inexistant. En matière d’hygiène nous avons constaté qu’ils n’ont pas une eau potable à boire ils puisent de l’eau dans des sources non entretenues. Pour ce qui est de cuisson de repas nous ne pouvons-nous prononcer sur la question. Et personne ne mange un repas complet.
En ce qui concerne les calculent d’entrées et sorties d’argent, ils ne le font pas et n’enregistrent malheureusement pas ni les entrées d’argents ni les sorties les d’argent pour les activités. Par conséquent ils ne savent pas s’ils font perte ou profit.
En ce qui concerne la qualité des produits, elles ne respectent pas les techniques de collecte.
La diversification des activités est réelle. En plus de la collecte du Djansang, qui est saisonnière, les femmes s’occupent à la production et transformation des produits agricoles (manioc, maïs, macabo, bananier plantain…)
B / IMPACTS
Pour ce qui est de leurs revenus, comparé à la saison dernière, ils ont accru notamment en ce qui concerne le djansang. Certaines parmi elle ont vendu la boite à 300 FCFA.
Ces revenus servent entre autre :
- Au paiement des frais scolaires
- A acheter quelques ustensiles de cuisine
- A se soigner
Il est à noter que la collecte du djansang n’est plus considérée seulement comme une activité des femmes.
Ces collecteurs vendent les produits collectés aux coxeurs (acheteurs ambulants) ou sur les marchés de Nanga et Yaoundé.
C/ RECOMMANDATION
Pour capitaliser les formations et améliorer la situation de départ, nous leur avons suggéré de se réorganiser et de tenir compte de toutes les observations faites et explications données au cours de cette séance de suivi.